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Published at Tuesday, December 28, 2021 11:53 AM on the SAS 2 CASH ENTERPRISE organization's page

loan2cash déploie "Aladji" une fonctionnalité de micro-épargne sous la forme d'une marketplace

Globalement, sur le continent africain, seulement 25% des personnes ont un compte bancaire personnel. Le taux de bancarisation de la population camerounaise est quant à lui un peu plus faible et atteint un maximum d’environ 20%. Ceux qui n’ont pas de compte gèrent autrement leurs flux financiers et utilisent la plupart du temps des mécanismes informels (comme les « tontines », le recours aux usuriers ou aux proches). D’après un rapport FinScope rendu public en 2018, seulement 3% de la population a accès au crédit formel au Cameroun.

Le terme « Aladji » utilisé au Cameroun fait référence aux collecteurs d’espèces qui se rendent quotidiennement auprès des petits commerçants afin de collecter l’argent qu’ils souhaiteraient mettre de côté. C’est ce qu’on appelle « la collecte quotidienne ». Cette collecte permet aux commerçants de faire des dépôts sans avoir à se déplacer, ce qui représente un gain de temps considérable (en effet, il peut être frustrant et décourageant de se déplacer pour déposer une « petite » somme). Beaucoup d’établissements (des banques, établissements de microfinance) ont adopté cette stratégie. « L’épargne » mobilisée par les systèmes financiers décentralisés est passée de 72 milliards de FCFA (environ 100 millions d’euros) en 2012 à plus de 250 milliards FCFA (environ 400 millions d’euros) en septembre 2017.

Cependant la collecte quotidienne présente de nombreux risques (l’argent n’étant pas dématérialisé). Les agents chargés d’effectuer la collecte peuvent se faire agresser et voler, des cas d’escroquerie bancaire existent également (arnaques qui consistent à se faire passer pour un employé effectuant des collectes).

L’utilisation de loan2cash permettrait de pallier à ces inconvénients : l’argent reçu par le commerçant est dématérialisé de même que l’argent qu’il veut mettre de côté. L’utilisateur du service peut suivre quotidiennement les opérations effectuées sur son compte et est libre de déposer tout montant supérieur à 500 FCFA (environ 80 centimes). Cette offre pourrait permettre de généraliser l’accès à des services financiers de qualité, d’augmenter le taux de bancarisation et de lutter contre la pauvreté.